Le son peut être considéré comme un ensemble d’ondes qui se propagent par des vibrations circulant dans un milieu, tel que l’air. L’oreille interne du corps humain transforme ces vibrations en signaux électriques et les transmet au cerveau. C’est là qu’ils seront traités et interprétés.

Une onde sonore se distingue par :

  • La fréquence, qui mesure la hauteur du son
  • Les décibels, qui mesurent l’intensité du son

La fréquence : la vitesse des vibrations

La longueur d’une onde peut être déterminée par le nombre de vibrations de l’onde par seconde. On exprime cette vitesse de répétition des vibrations en Hertz.

Pour l’oreille humaine, le spectre sonore audible est compris entre 20 et 20 000 Hertz. Plus la fréquence des vibrations est élevée, plus le son est aigu. En space-planning, on se sert typiquement de l’échelle de 100 Hz à 6000 Hz comme référence.

Aigus Haute fréquence | Longueur d’onde courte | 2500 – 12 000 Htz | exemple : sonnerie de téléphone

Médiums Fréquence de la parole | Longueur d’onde moyenne | 250 – 2500 Hz | Exemple : discussion

Graves Basse fréquence | Grande longueur d’onde | 50 – 250 Hz | exemple : ventilation

Les décibels : l’intensité du son

Le décibel est une unité logarithmique pour exprimer le volume d’un son, utile pour indiquer le niveau de bruit qui nous entoure. Nous pouvons entendre les sons compris entre 0 et 140 décibels. Il n’y a pas de corrélation entre les décibels et la fréquence.

Ainsi, un tic-tac d’horloge peut avoir la même fréquence qu’un aspirateur tout en ayant un volume différent.

C’est en enjeu crucial du bien-être au travail, surtout dans des environnements ouverts où la pollution sonore devient un réel problème. Les niveaux actuels moyen sont compris entre 60 et 80 décibels alors que le bruit ambiant recommandé dans des bureaux se situe autour de 45 dB.

Au-delà de ce seuil, le bruit peut perturber la concentration et gêner les échanges entre collègues.

Les solutions actuelles consistent ainsi à mettre en place des espaces délimités au sein des bureaux : grâce au mobilier de bureau acoustique et aux solutions acoustiques murales, de plafond ou de sol, il est possible de réduire grandement la gêne sonore en entreprise.

La réverbération : le temps que le met le son à disparaître

Le temps de réverbération est le temps que met une source sonore de 60 dB à s’estomper, exprimé en secondes. Pour faire en sorte que la clarté de la parole et l’intelligibilité soit optimale, le temps de réverbération devrait être équilibré au moyen de matériaux phonoabsorbants adaptés au lieu d’implantation. Le temps de réverbération est influencé par :

  • le volume d’une pièce,
  • la température de la pièce
  • les éléments absorbant le son contenus dans la pièce tels que le mobilier, les objets, les personnes.

Les temps de réverbération recommandés sont les suivants :

  • Bureau : 0,75 s
  • Salle de réunion : 0.60 s
  • Cafétéria : 1s
  • Gymnase : 1,5 s,
  • Auditorium : 1,5 à 2 s.

C’est en enjeu important dans les bureaux ou les espaces partagés car un temps élevé de réverbération augmente d’autant plus les sons parasites qui “rebondissent” contre les murs, les tables et autres surfaces rigides. Cela peut engendrer :

  • Un manque d’intelligibilité des conversations
  • Des difficultés à rester concentré lorsque d’autres personnes parlent aux alentours

C’est là qu’intervient le besoin de placer du mobilier de bureau acoustique qui viendra absorber le son et donc l’empêchera de se propager dans l’espace.

Les solutions acoustiques se révèlent les plus efficaces sur les murs, avec l’aide de panneaux acoustiques, les plafonds à l’aide de suspensions lumineuses ou, et les sols grâce à des tapis, de la moquette ou du mobilier.

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